Syndicat Mixte du Bassin du Roubion et du Jabron

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Véloroute
Voie Verte

La Véloroute Voie Verte de la vallée du Jabron est un projet porté par le Syndicat Mixte du Bassin du Roubion et du Jabron pour le compte de Montélimar Agglomération et de la Communauté de Communes Dieulefit-Bourdeaux. Située dans la Drôme, elle vient se raccorder à la ViaRhôna au droit de Montélimar pour rejoindre à terme le bourg de Dieulefit, en traversant 8 communes.

Le projet a été initié en 2004 ; Présenté dans sa globalité en 2009 (Montélimar/Dieulefit) les procédures administratives n’ont alors pas été conduites en totalité, faute de financement suffisants. Inscrit comme prioritaire dans le projet de territoire de Montélimar Agglomération en 2012, un nouveau dossier est constitué en 2013, avec de nouvelles caractéristiques, retenues au regard des résultats des études précédentes et des nouvelles contraintes réglementaires (notamment en faveur de la protection de l’environnement).

La VVV de la vallée du Jabron présente les caractéristiques suivantes :

  • Il s’agit d’un itinéraire continu réservé dans sa globalité aux déplacements doux non motorisés (hors véhicules d’entretien et de secours), et est accessible, notamment aux personnes à mobilité réduite.
  • Elle met en valeur les rivières du Roubion et du Jabron, grâce à un itinéraire longeant fréquement leurs berges,
  • En connexion avec la ViaRhôna, elle a pour principe d’ouvrir une voie perpendiculaire à la vallée du Rhône, et faciliter ainsi l’accès à l’arrière pays pour les touristes, notamment les cyclistes et les randonneurs itinérants.
  • La VVV du Jabron doit permettre de favoriser un tourisme écologique et mettre en valeur le territoire (riche en patrimoine culturel) et ses activités.
  • Le revêtement de la chaussée (de 3 mètres de large) est uniforme sur l’ensemble du trajet, pour des raisons d’unité de traitement et de confort. Il peut par contre varier entre les sections en voie verte et les sections en usage partagé (véloroute). Le type de revêtement retenu est l’enrobé bitumineux basse température qui permet aux usagers de rouler en toute sécurité tout au long de l’année
  • Une piste enherbée de 2 mètres de large est prévue pour les cavaliers. Cette piste est parfois dissociée de la voie verte, et reprend sur certains secteurs les chemins de terre existants.

La Déclarations d’Utilité Publique et de cessibilité obtenue en 2017 a permis le lancement des travaux. Les études portant sur la deuxième section (La Bâtie-Rolland/Dieulefit) sont en cours.

Tout récemment, une passerelle vient d’être posée sur le Vermenon à Montboucher sur Jabron pour permettre enfin de circuler, sans interruption, sur les 20 km du premier tronçon (de Montélimar à La Bâtie Rolland)

à l'échelon nationnal

  • 15 120 km du Schéma National Vélo réalisé (objectif de 22 780 km en 2030)
  • 2,78 millions de vélos vendus en 2017 dont 254 870 VAE (+90% par rapport à 2016)
  • 12 millions de français pratiquant l’itinérance
  • 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires

à l'échelon Via Rhôna®

  • Estimation de l’impact direct : 11,4 millions d’euros
  • Retombées économiques : 17 000 euros/km/an (45 000 d’ici 2025)
  • Dépenses des touristes à vélo : 66 euros/jour/pers
  • 422 passages par jour sur la Via Rhôna (plus fréquentée des Eurovélode France)
  • Concentration maximale entre Givors et Avignon
  • Itinérance en vogue avec 65 000 nuitées et 74 euros/jour/pers
  • Le VAE remet en selle les cyclistes plutôt que d’accroître les distances
  • 40km par sortie en moyenne

Présentation du projet
VVV du Jabron

  • Un itinéraire connecté à la Via Rhônade près de 40 kilomètres et sur 2 EPCI (Agglo et CCDB)
  • Un bassin de vie de 50 000 habitants (dont 40 000 sur Montélimar)
  • 8 communes traversées - Urbanisé à l’ouest - Préservé et rural à l’est - 2 pôles urbains
  • 26km en voie verte (68%) - 12,2km en véloroute (32%)

Zoom sur le premier tronçon
Montélimar - La Bâtie Rolland

  • 14 km en voie dédiée (voie verte) soit 73% du linéaire total
  • 5km en voie partagée (véloroute) soit 27% du linéaire total
  • 4 communes traversées (uniquement sur l’Agglo)

Le schéma ci-dessous présente le déroulement des procédures adminstratives rendant complexe l’aboutissement de ce type de projet.

Figure 1 : Schéma de l'aspect réglementaire du projet : dossier d'enquête préalable à la Déclaration d'Utilté Publique

Analyse des différents impacts du projet

Les effets positifs attendus de cette opération concernent :

Développement des modes doux comme alternative à la voiture particulière

Une véloroute, notamment dans l’agglomération de Montélimar desservant les administrations, activités et établissements scolaires, devrait permettre le report d’un certain nombre de trajets quotidiens de la voiture vers le vélo, limitant ainsi les nuisances routières. Le gain de quantité de CO2 peut être évalué entre 137 et 411 tonnes par an. Les calculs sont détaillés dans le dossier d’enquête préalable à la page 176.

Santé publique

La pratique du vélo est susceptible de répondre aux besoins d’entretien du corps : pratiquer régulièrement du vélo, est très bénéfique pour la santé et est plus efficace qu’une activité sportive de forte intensité pratiquée une fois par semaine. De quoi prévenir l’émergence de maladies (cardiovasculaires, ostéoporose ou obésité par exemple) et engendrer des effets positifs importants sur les coûts de santé.

Retombées économiques

Selon leur origine, leur provenance, les habitudes de pratique, quatre segments de clientèle ont été définis :

  • les résidents : leur pratique s’effectue principalement à la demi-journée et correspond souvent à des sorties familiales de type promenade/loisirs.
  • les touristes en séjour se distinguent des résidents car ils utilisent beaucoup plus fréquemment la véloroute, étant en vacances,
  • les excursionnistes : ce sont des usagers habitant à moins d’une heure en voiture et qui se rendent sur la véloroute pour une pratique à la journée,
  • les itinérants : ils effectuent un voyage sur plusieurs jours, avec un lieu de couchage différent chaque soir.

Les retombées économiques attendues pour le présent projet de Véloroute Voie Verte seraient au total de l’ordre de 1,16 M€ / an pour une fréquentation annuelle de plus de 130 000 visiteurs.

Les itinérants sont les usagers les plus dépensiers car ils utilisent les hébergements touristiques du territoire qu’ils traversent mais ils ne restent que peu de jours dans la même région : il serait donc intéressant de capter et de maintenir cette population plus longtemps sur place afin d’en faire également bénéficier les commerces et activités locales.

La sécurité routière

Par de nombreux aspects, cette infrastructure permettra la mise en sécurité non seulement des usagers vulnérables (cyclistes, piétons, personnes à mobilité réduite, enfants…) mais aussi des usagers fréquents de la route (automobilistes, conducteurs de poids lourds, agriculteurs…). Il est par ailleurs nécessaire de rappeler que le tracé de la VVV est relativement parallèle à la RD540, particulièrement fréquentée, et très accidentogène. Sa fréquentation permettra donc de déplacer les usagers vulnérables sur un itinéraire adapté et sécurisé, améliorant ainsi le quotidien des usagers de la route et de la VVV.

Risque inondation

La majorité du tracé est inscrite en zone inondable. Le syndicat vous invite donc à ne pas emprunter la voie verte lors des épisodes de fortes pluies.

Schéma d'infrastructures et trafic
Aires d'accueil de l'itinéraire

Partenaires et financeurs

Contact

N'hésitez pas à contacter le SMBRJ.
Les missions de l'équipe technique sont également de conseiller et d'accompagner les propriétaires riverains et les collectivités sur l'entretien et la préservation des milieux aquatiques et de la ressource en eau.