Syndicat Mixte du Bassin du Roubion et du Jabron

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VOLET B2 / Milieux naturels et zones humides

Action 1


Budget : 49 515 € HT
Financement : Fédération départementale du bassin versant du Roubion, Jabron et Riaille
Avancé du projet : Terminé


Diagnostic piscicole et astacicole du bassin versant du Roubion, Jabron et de la Riaille

Dans le cadre des études préalables, l’état initial des populations piscicoles n’a pas été réalisé sur le bassin versant. Cependant, la Fédération de la Drôme pour la pêche et la protection du Milieu Aquatique a initié en 2015 la réactualisation de son Plan Départemental de Protection du milieu aquatique et de Gestion des ressources piscicoles (PDPG), travail étalé sur 3 années consécutives. Sur le bassin, un travail complet a été réalisé sur le Roubion amont (amont confluence Vèbre) et ses affluents, ainsi que sur la Rimandoule et le R. de Salette. Le même travail doit être réalisé sur le reste du bassin,
action qui s’inscrit dans le cadre du contrat de rivière Roubion–Jabron-Riaille. Cette action a d’ailleurs été préconisée dans le programme d’action du PDPG (action ROU1-AC7).


Il est primordial de connaître l’état actuel du peuplement piscicole et astacicole sur le bassin du Roubion, celui-ci abritant en effet de nombreuses espèces à forte valeur patrimoniale (menacées et/ou protégées) telles que l’Anguille, le Toxostome, le Barbeau méridional, la Truite fario ou encore le Chabot, dont l’état des populations reste à déterminer. Pour se faire, la méthode de la Biotypologie de Verneaux
sera utilisée. Elle permet de déterminer le peuplement de référence à partir de certains critères environnementaux (comme la température, la dureté de l’eau, la distance à la source, la section
mouillée, etc …) et de le comparer au peuplement réel (déterminé par la réalisation de pêches électriques d’inventaires).

Le bassin de la Riaille est également assez mal connu, et sera inventorié.
L’observation des écarts entre peuplement de référence et peuplement théorique constitue le point de départ de l’analyse, qui sera complétée par l’étude d’autres données environnementales (données physicochimiques, thermiques, hydrologiques, écologiques, ….) et les connaissances de terrain afin d’aboutir à un diagnostic fiable. En effet, les espèces précédemment citées constituent, par leur
écologie et leurs exigences, de véritables bio-indicateurs de la qualité globale des milieux permettant un véritable diagnostic du milieu en déterminant les principaux dysfonctionnements.


De plus, les espèces astacicoles seront étudiées, en particulier l’écrevisse à pattes blanches, également du fait de ses exigences écologiques. De plus elle est menacée par la présence, sur certains cours d’eau
du bassin, par l’écrevisse de Californie, espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques. Un état des populations est à réaliser. Leur inventaire sera en revanche uniquement qualitatif : il s’agira de déterminer les cours d’eau où l’espèce est présente (connaissance historique, soupçon de présence), et de préciser les limites amont et aval. Le recensement sera effectué à partir de prospections nocturnes et/ou de captures à l’aide de balances. Cette connaissance est nécessaire afin de pouvoir proposer des mesures pour protéger les populations d’écrevisses autochtones aujourd'hui menacées.

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